Inde
Au crépuscule, sur la promenade au bord de mer avenue Goubert où se succèdent d’imposants palais blancs, nous déambulons au milieu d’une foule de marchands et de pondicheriens venant humer une brise marine rafraîchissante.
J'ose m’imaginer en armateur de la compagnie des Indes, portant un pantalon de lin blanc immaculé, impeccablement repassé, une veste au col bleu foncé et un canotier serti d’une soie marine, à mon bras, ma chère et tendre, vêtue d’une mousseline rose et d’une ombrelle de dentelle, suivis par nos rejetons gardés par Didi qui courent derrière les corneilles des Indes.
Nous logeons 46 rue Sucouff, le long des grandes avenue rectilignes plantées d’acacias et de tamariniers de la ville blanche, dans une somptueuse maison à colonnades, au toit de tuiles brunes, ornée de frontons sculptés, composée d’un patio central et d’un jardin ombragé enclos de murs peints à la chaux d’un ocre jaune me rappelant ma maison d’enfance à Giverny.
En ce premier dimanche de juillet nous assistons à l’office a l’église Notre de Dame des Anges, l’édifice m’impressionne toujours par ses vitraux colorés qui s’ouvrent comme de géantes bais vitrées sur la mer, ses colonnes roses où sont vissées d’immenses pales qui nous éventent, contrastant avec mon église terne de Lavau et ses chauffages impuissants.
Puis nous accompagnons Maxime à l’Ashram d’Aurobindo, tirés par un rickshaw qui fait sonner sa trompette pour Mahault qui s’esclaffe du rire émouvant de l’insouciance, pour une séance de méditation au milieu des écureuils apprivoisés par tant de sérénité.
Mahault étant interdite d’entrée, Anne l’accompagne saluer l’éléphant du temple de Sir Manakulta Vinayagar, qui vous caresse la tête de sa trompe moyennant une offrande de 5 roupies.
Nos offices de la mâtinée étant acquittés, nous déjeunons au Café des Arts où une nuée de serviteurs nous accueille dans une veille demeure dont se dégage un parfum suranné délicieux.
L’équinoxe oblige une sieste dans un lit à baldaquin en bois d’acajou, dans cette grand chambre au plafond haut et fenêtre calfeutrée, au sol coloré de carreaux de ciment du Chettinad, où nous dormons d’un sommeil profond.
Je me réveille en sursaut de ce rêve vivant par une quinte de toux dûe a ce satané air con !
Nous passerons cinq jours à jouer les colons non sans joie dans cet havre de paix où tout est charme.
Nous logeons 46 rue Sucouff, le long des grandes avenue rectilignes plantées d’acacias et de tamariniers de la ville blanche, dans une somptueuse maison à colonnades, au toit de tuiles brunes, ornée de frontons sculptés, composée d’un patio central et d’un jardin ombragé enclos de murs peints à la chaux d’un ocre jaune me rappelant ma maison d’enfance à Giverny.
En ce premier dimanche de juillet nous assistons à l’office a l’église Notre de Dame des Anges, l’édifice m’impressionne toujours par ses vitraux colorés qui s’ouvrent comme de géantes bais vitrées sur la mer, ses colonnes roses où sont vissées d’immenses pales qui nous éventent, contrastant avec mon église terne de Lavau et ses chauffages impuissants.
Puis nous accompagnons Maxime à l’Ashram d’Aurobindo, tirés par un rickshaw qui fait sonner sa trompette pour Mahault qui s’esclaffe du rire émouvant de l’insouciance, pour une séance de méditation au milieu des écureuils apprivoisés par tant de sérénité.
Mahault étant interdite d’entrée, Anne l’accompagne saluer l’éléphant du temple de Sir Manakulta Vinayagar, qui vous caresse la tête de sa trompe moyennant une offrande de 5 roupies.
Nos offices de la mâtinée étant acquittés, nous déjeunons au Café des Arts où une nuée de serviteurs nous accueille dans une veille demeure dont se dégage un parfum suranné délicieux.
L’équinoxe oblige une sieste dans un lit à baldaquin en bois d’acajou, dans cette grand chambre au plafond haut et fenêtre calfeutrée, au sol coloré de carreaux de ciment du Chettinad, où nous dormons d’un sommeil profond.
Je me réveille en sursaut de ce rêve vivant par une quinte de toux dûe a ce satané air con !
Nous passerons cinq jours à jouer les colons non sans joie dans cet havre de paix où tout est charme.
Commentaires (3)