"Ganesh est né avec une tête humaine. Vers l'âge de cinq ans, il gardait la porte de la salle d'eau où se trouvait sa mère. Survint Shiva qui revenait de la guerre et qui ne l'avait jamais vu. Il interdit à son père de pénétrer dans la pièce où se trouvait sa mère comme elle le lui avait commandé. Furieux d'être contredit par un enfant, Shiva lui trancha la tête.
Parvati informa son mari de sa terrible méprise et lui demanda de ramener son fils à la vie. Il envoya alors ses serviteurs en leur demandant de ramener la tête de la première créature vivante qu'ils croiseraient. Et c'est la tête d'un éléphant qu'ils rapportèrent."
Ganesh, Dieu du savoir et de la vertu porte chance et c'est comme ça que je me suis retrouvée à Pondichéry à me faire papouiller la tête par une trompe d'éléphant, un vrai…
Après un tour à l'Âshram de Sri Aurobindo avec papa, Mahault n'avait pas le droit de rentrer, j'ai retrouvé maman au Temple de Sri Manakula Vinayagar, dédié à Ganesh. La première chose que je vois, c'est une série de boutiques vendant des offrandes : une petite coupelle en plastique avec dedans un collier de jasmin, un noix de coco, une banane et quelques petits fagots d'herbes, pour le prix de 100 roupies. Très vite je repère l'énorme pachyderme, Ganesh. le haut de sa trompe est orné de courbes blanches ponctuées de petits points rouges. Sur son front trois bandes blanches et sur ses oreilles une étoile à quatre branches. Autour du cou, un collier à grelots et une plaquette avec le nom "Lakshmi" écrit dessus (qui est une déesse de bon augure souvent représentée avec Ganesh). A ses pieds avants, des "petits" bracelets toujours à grelots comme les femmes indiennes et les bébés. Bref l'éléphant était très beau!
Très vite je comprends que mieux que la banane, il faut donner à l'éléphant une pièce ou un billet qu'il récupère avec sa trompe si on veut avoir l'espoir de se faire caresser la tête. Et me voilà donc prosternée devant l’énorme demoiselle qui me gratifie d’un coup de trompe sur le haut du crâne! Mahault n’a pas voulu s’approcher, elle avait trop peur… L'éléphant en profite pour boire un coup et à notre stupéfaction ouvre lui même le petit robinet d'eau avec sa trompe et… trompe énormément!
Ensuite, après avoir retiré nos chaussures, nous rentrons dans le temple dédié à Ganesh. Il y at deux allées latérales où les gens sont assis par terre et sur les murs des représentations de Ganesh et au centre les gens font la queue pour rencontrer le prêtre. Derrière où nous avons été, nous donnons au religieux le reste de nos offrandes que l’éléphant n’a pas englouties qu’il offre à une statue de Ganesh. Il nous demande nos prénoms, fait une prière puis nous bénit en appliquant un peu de poudre rouge sur notre front, sauf maman qu’il ne touche pas. Il donne la poudre à papa qu’il lui fait un gros pâté entre les sourcils! Le point rouge, que portent tous les Indous, s’appelle le Tilak. Quand c’est décoratif, sous forme d’autocollant, on parle de Bindi.
Me voilà bien bénie et pleine de chance pour continuer mon voyage au pays des Dieux. D’ailleurs je suis en ce moment dans le Chettinad où j’ai rencontré hier soir des Dieux vivants a une fête de village ou l’on pouvait voir des joueurs de tambour et des vieilles dames réalisant une danse traditionnelle. Plus tard il y a eu le défilé des 7 dieux vivants, heu... 8 car un enfant de 13 ans vient de se faire désigner lors d’une révélation qu’il a eue au cours d’une transe.
Derrière eux des chevaux de terre cuite étaient portés par des hommes du village jusqu’au temple où ils ont repris vie après que les religieux leur aient appliqué du sang de coq sur le front. Je ne les ai pas vu pour autant galoper…
Nous sommes ensuite rentrés dîner dans notre palais, des images et des des tambours plein la tête et du jasmin dans nos chevelures. Maxime
Après un tour à l'Âshram de Sri Aurobindo avec papa, Mahault n'avait pas le droit de rentrer, j'ai retrouvé maman au Temple de Sri Manakula Vinayagar, dédié à Ganesh. La première chose que je vois, c'est une série de boutiques vendant des offrandes : une petite coupelle en plastique avec dedans un collier de jasmin, un noix de coco, une banane et quelques petits fagots d'herbes, pour le prix de 100 roupies. Très vite je repère l'énorme pachyderme, Ganesh. le haut de sa trompe est orné de courbes blanches ponctuées de petits points rouges. Sur son front trois bandes blanches et sur ses oreilles une étoile à quatre branches. Autour du cou, un collier à grelots et une plaquette avec le nom "Lakshmi" écrit dessus (qui est une déesse de bon augure souvent représentée avec Ganesh). A ses pieds avants, des "petits" bracelets toujours à grelots comme les femmes indiennes et les bébés. Bref l'éléphant était très beau!
Très vite je comprends que mieux que la banane, il faut donner à l'éléphant une pièce ou un billet qu'il récupère avec sa trompe si on veut avoir l'espoir de se faire caresser la tête. Et me voilà donc prosternée devant l’énorme demoiselle qui me gratifie d’un coup de trompe sur le haut du crâne! Mahault n’a pas voulu s’approcher, elle avait trop peur… L'éléphant en profite pour boire un coup et à notre stupéfaction ouvre lui même le petit robinet d'eau avec sa trompe et… trompe énormément!
Ensuite, après avoir retiré nos chaussures, nous rentrons dans le temple dédié à Ganesh. Il y at deux allées latérales où les gens sont assis par terre et sur les murs des représentations de Ganesh et au centre les gens font la queue pour rencontrer le prêtre. Derrière où nous avons été, nous donnons au religieux le reste de nos offrandes que l’éléphant n’a pas englouties qu’il offre à une statue de Ganesh. Il nous demande nos prénoms, fait une prière puis nous bénit en appliquant un peu de poudre rouge sur notre front, sauf maman qu’il ne touche pas. Il donne la poudre à papa qu’il lui fait un gros pâté entre les sourcils! Le point rouge, que portent tous les Indous, s’appelle le Tilak. Quand c’est décoratif, sous forme d’autocollant, on parle de Bindi.
Me voilà bien bénie et pleine de chance pour continuer mon voyage au pays des Dieux. D’ailleurs je suis en ce moment dans le Chettinad où j’ai rencontré hier soir des Dieux vivants a une fête de village ou l’on pouvait voir des joueurs de tambour et des vieilles dames réalisant une danse traditionnelle. Plus tard il y a eu le défilé des 7 dieux vivants, heu... 8 car un enfant de 13 ans vient de se faire désigner lors d’une révélation qu’il a eue au cours d’une transe.
Derrière eux des chevaux de terre cuite étaient portés par des hommes du village jusqu’au temple où ils ont repris vie après que les religieux leur aient appliqué du sang de coq sur le front. Je ne les ai pas vu pour autant galoper…
Nous sommes ensuite rentrés dîner dans notre palais, des images et des des tambours plein la tête et du jasmin dans nos chevelures. Maxime
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