Indonésie
Le batik c’est fantastique !
Solo est un ville campagne tranquille où s’entrechoquent des maisons en construction tout de même habitées d’une télé et d’une chaîne stéréo. Les rizières, d’un vert cru, semblent s’estomper au fur et à mesure de l’avancée inexorable du béton.
Nous visitons des fabriques de batik logées dans d’immenses bâtiments à l’équilibre incertain où s’activent des ouvriers peints des pieds à la tête. Avec une synchronisation parfaite, ils appliquent des successions de couleurs sur de gigantesques rouleaux de tissus, fiers de nous rencontrer, tout sourire comme d’habitude et ils nous expliquent par gestes les procédés utilisés sous le regard incrédule de notre pousse-pousse hilare.
Un peu plus loin dans l’emblématique Yogyakarta la ville culturelle d’Indonésie appelé « jogja » par la jeunesse branchée qui la compose. Nous sommes trimballés par nos chauffeurs de becka sorte de tuk-tuk inversé où les passagers sont assis à l’avant ce qui est follement drôle bien qu’un peu crispant.
Nous sommes invités à participer à une création originale d’une toile en batik traditionnelle. Munis d’une sorte de pipe appelée canting qui est composée d'un manche en bois et d'une petite tasse en métal remplie de cire fondue, nous dessinons à la cire des traits sur nos motifs deux heures durant et avec beaucoup de patience, nous trempons le tissu dans un bain de couleur puis rebelote de la cire sur les pourtours du dessin, pour pouvoir appliquer les différentes couleurs sur nos oiseaux puis un passage dans un bain d’acide pour créer la réaction chimique de l’éclatement des teintes, enfin nous passons à la phase finale, le tissu est trempé dans une marmite d’eau bouillante pour enlever la cire et pouf on est sur les rotules, Mahault est au bord de l’évanouissement à cause des vapeurs de cire.
Nous restons une semaine dans ce berceau des Indes, à découvrir des ateliers de fabrication de marionnettes plates de cuirs aux visages effrayants, de vieilles sorcières aux yeux exorbités où monstre mi homme mi animal constituant les acteurs de wayang, théâtre d'ombres.
Après la visite des anciens bains de Taman Sari élégante construction du 18eme, notre chauffeur nous promène dans un labyrinthe de ravissantes ruelles où l’on rencontre Lula une charmante dame qui produit le café le plus cher du monde, le Kopi Luwak. On le récupère dans les excréments d'une civette asiatique appartenant à la famille des viverridés, burk !!!
L’histoire raconte que les méchants Dutch interdisaient aux locaux de cueillir le café pour leur propre consommation alors ils le récoltaient dans les crottes de petits voleurs poilus qui avaient digéré le fruit !
Les soirées sont survoltées dans une ambiance chaleureuse où l’on se bouscule pour trouver de vieilles caisses en bois en guise de siège, on se mélange aux tables de locaux toujours aussi curieux de nous raconter leur vie pleine de péripéties, sous un rythme infernal de groupe de musique chantant du rock indonésien, on danse avec Anne à leur grande joie sous une nuée de paparazzi qui immortalisent ce corps à corps pas très halal mais arrosé de bières Bintang, paradoxe d’un islam modéré.
Nous finissons cette escale en beauté par la visite d’un des plus grands temples bouddhistes d’Asie, Borobudur, bel édifice en pierre de lave dans un beau parc tropical, on ira se reposer trois jours au cœur de la jungle au milieu de volcans dans le plus bel hôtel d’Indonésie, le MesaStila, encore aujourd’hui une plantation de café construite par nos bataves avec goût et simplicité.
On loue des scooters et parcourons les chemins de campagne à la découverte d’une somptueuse cascade, de plats constitués de pâtes de poulet mais de luxe et de belles rencontres chez les villageois qui nous invitent à boire le thé et autres aliments non identifiés sous une mitraillette de photos où les rôles sont inversés, on est devenu les pygmées !
Solo est un ville campagne tranquille où s’entrechoquent des maisons en construction tout de même habitées d’une télé et d’une chaîne stéréo. Les rizières, d’un vert cru, semblent s’estomper au fur et à mesure de l’avancée inexorable du béton.
Nous visitons des fabriques de batik logées dans d’immenses bâtiments à l’équilibre incertain où s’activent des ouvriers peints des pieds à la tête. Avec une synchronisation parfaite, ils appliquent des successions de couleurs sur de gigantesques rouleaux de tissus, fiers de nous rencontrer, tout sourire comme d’habitude et ils nous expliquent par gestes les procédés utilisés sous le regard incrédule de notre pousse-pousse hilare.
Un peu plus loin dans l’emblématique Yogyakarta la ville culturelle d’Indonésie appelé « jogja » par la jeunesse branchée qui la compose. Nous sommes trimballés par nos chauffeurs de becka sorte de tuk-tuk inversé où les passagers sont assis à l’avant ce qui est follement drôle bien qu’un peu crispant.
Nous sommes invités à participer à une création originale d’une toile en batik traditionnelle. Munis d’une sorte de pipe appelée canting qui est composée d'un manche en bois et d'une petite tasse en métal remplie de cire fondue, nous dessinons à la cire des traits sur nos motifs deux heures durant et avec beaucoup de patience, nous trempons le tissu dans un bain de couleur puis rebelote de la cire sur les pourtours du dessin, pour pouvoir appliquer les différentes couleurs sur nos oiseaux puis un passage dans un bain d’acide pour créer la réaction chimique de l’éclatement des teintes, enfin nous passons à la phase finale, le tissu est trempé dans une marmite d’eau bouillante pour enlever la cire et pouf on est sur les rotules, Mahault est au bord de l’évanouissement à cause des vapeurs de cire.
Nous restons une semaine dans ce berceau des Indes, à découvrir des ateliers de fabrication de marionnettes plates de cuirs aux visages effrayants, de vieilles sorcières aux yeux exorbités où monstre mi homme mi animal constituant les acteurs de wayang, théâtre d'ombres.
Après la visite des anciens bains de Taman Sari élégante construction du 18eme, notre chauffeur nous promène dans un labyrinthe de ravissantes ruelles où l’on rencontre Lula une charmante dame qui produit le café le plus cher du monde, le Kopi Luwak. On le récupère dans les excréments d'une civette asiatique appartenant à la famille des viverridés, burk !!!
L’histoire raconte que les méchants Dutch interdisaient aux locaux de cueillir le café pour leur propre consommation alors ils le récoltaient dans les crottes de petits voleurs poilus qui avaient digéré le fruit !
Les soirées sont survoltées dans une ambiance chaleureuse où l’on se bouscule pour trouver de vieilles caisses en bois en guise de siège, on se mélange aux tables de locaux toujours aussi curieux de nous raconter leur vie pleine de péripéties, sous un rythme infernal de groupe de musique chantant du rock indonésien, on danse avec Anne à leur grande joie sous une nuée de paparazzi qui immortalisent ce corps à corps pas très halal mais arrosé de bières Bintang, paradoxe d’un islam modéré.
Nous finissons cette escale en beauté par la visite d’un des plus grands temples bouddhistes d’Asie, Borobudur, bel édifice en pierre de lave dans un beau parc tropical, on ira se reposer trois jours au cœur de la jungle au milieu de volcans dans le plus bel hôtel d’Indonésie, le MesaStila, encore aujourd’hui une plantation de café construite par nos bataves avec goût et simplicité.
On loue des scooters et parcourons les chemins de campagne à la découverte d’une somptueuse cascade, de plats constitués de pâtes de poulet mais de luxe et de belles rencontres chez les villageois qui nous invitent à boire le thé et autres aliments non identifiés sous une mitraillette de photos où les rôles sont inversés, on est devenu les pygmées !
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