Le Mékong, camarade, c'est un fleuve comme une palette de peintre.
Notre amie Boun nous conseille de visiter le sud du Laos. Nous descendons par une série de bus, pickups, tuktuks jusqu'aux 4000 îles et nous arrêtons à la première, Dong Daeng en face de Champassak ancienne capitale des rois, une rue sur la rive du Mékong bordée de maisons coloniale vétustes.

Nous embarquons sur une pirogue élégante qui tangue dangereusement déséquilibrée par notre équipée, Maxime n'est pas du tout rassurée et se cramponne à son petit banc en bois. Le Mékong charrie un flot de branchages que nous évitons en dérivant poussés par un courant d'une force redoutable. Notre batelier rame même aidé de son moteur. Il nous échoue à un mille de la côté sur le sable et porte mes belles sur la berge.

Les villageois nous accueillent et nous installent dans le community lodge créé par des fonds d'un mecène étranger dans un jardin tropical paysagé. Nous sommes les uniques convives, les femmes préparent le repas à même le sol pendant que les hommes tapent la discute avec leurs quelques mots d'anglais.

L'île compte huit villages et autant de temples, nous partons à sa découvert en vélo sur des petits chemins de sable boueux fleuris, les enfants nous saluent avec entrain d'un joyeux sabadiiiiii, Mahault a une peur bleue de la boue m'étant étalé avec elle au Vietnam. Émerveillés par cette sérénité, nous poussons jusqu'au sud de l'île pour aboutir sur un cul de sac. Nous rebroussons chemin au crépuscule, le Mékong change encore de couleur et passe de l'ocre au miroir.

Anne pat casse ses claquettes et fait son sport pour dix années, Maxime tombe dans une ornière, se prend pour un buffle et nous gratifie de sa troisième plainte " je veux rentrer à Marseillllllllle", Mahault dort dans mes bras, je sens couler le Mékong dans mes reins, ote mes claquettes et m'enfonce franchement dans la boue sans s'avoir sur quoi je marche, nous arriverons cinq heures plus tard comme des héros au lodge.

Nous resterons une semaine dans ce paradis à pêcher et prospecter un terrain pour demain.

Le Mékong, camarade, c'est un fleuve comme une palette de peintre.
Heureusement qu'on a largué le lit parapluie...


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Après une phase d'observation, Mahault nous a démontré son talent d'imitation.

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Même à cette hauteur, la boulette craignait la gadoue

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La belle des champs

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Nouveau plan d'eau, nouvelles techniques

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Halom et sa famille nous ont reçus chez eux

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Rencontres insulaires

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La pièce fraîche, sous la maison

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Boulette et panpan

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On a retrouvé raïssa, l'ex d'éric

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Riz fraîchement déshabillé à la sortie d'un mécano géant

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Les sentiers enchanteurs de Dông Daeng

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Petit cimetière champêtre où reposent les cendres

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Site pré angkorien de wat phu

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Ascension finger in the nez à wat phu

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Rouge Mékong

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Dernier passage de frontière.

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Le sourire du voyageur satisfait