La porte du Masaya grince toujours, le chat voleur de pancakes est aux aguets, l’équipe de la Fiesta de La Luz de Quito est en ébullition, les filles sont heureuses de revoir Eric et Manu tous sourires, on est enfin à la maison !
Nos déambulations dans les ruelles aux pentes ardues nous font découvrir chaque jour une nouvelle facette de ce joyau colonial.La ville se dévoile aux regards espiègles qui s’attardent à chaque détail caché de l’histoire. Comme le travail de Daniel Knipper qui dans l’église La Compana, au décor baroque chargé d’or et de sang, nous plonge dans le noir sidéral pour illuminer, sublimer, le détail oublié d’une œuvre.
A la recherche des cerfs-volants géants éclairés et animés par une joyeuse troupe de lyonnais vêtus de chapkas et de manteaux de loutre, nous passons devant de sobres représentations de fresques pré-colombiennes de Alejandro Hallo qui nous émeuvent.
Nous échouons dans un charmant petit estaminet qui nous régale de Margaritas. Nous tombons sous le charme de Edourado Gonzàlez de la Real au regard vif et brillant et de son fils Daniel, Equatorien immigré au États-Unis, à l’aise, ils nous introduisent auprès de leur cousin qui n'est autre que Alejandro Hallo. Nous sommes invités a pousser la porte du petit palais dans la demeure familiale Eduardo sort sa guitare et chante l’amour de son pays jusqu'à l’aube. Chaka – Chaka !
Sur la place de la cathédrale, c’est Yves Moreaux qui officie. Un mapping transforme l’objet religieux en art pré-colombien ou des statues dansent le rock. Il nous a donné l’adresse de sa fille, Charlotte, qui s’est installée à Filandia en Colombie où nous le retrouverons dix jours plus tard !
Eric et Manu finalisent leur installation dans la magnifique cour du Métropolitain, une centaine de nids tressés par les indiens de Otavalo sont suspendus à des lianes qui transforment le lieu en une jungle onirique subtilement mise en lumière par Manu. Les œuvres des étudiant sont exposées en préambule dans l’entrée ; Le spectacle est entier, simple, total. C’est une horde de millions de visiteurs qui assisteront à l’événement franco-équatorien.
Le fil rouge de ce voyage se poursuit à Otavalo où l’on continue à dérouler la pelote parfois un peu emmêlée de notre voyage. C’est une ville densément peuplée d’indiens quechuas. Les femmes arborent de longues jupes droites, leurs tailles fines rehaussées d'une ceinture brodée à la main qui nous rappelle Ingrid Bétancourt qui en confectionna pour ses enfants durant ses sept années de captivité. Les hommes portent fièrement des pantalons blancs et de petits chaussons de paille, et uniformément less cheveux noirs noués en grandes nattes coiffées d’un feutre orné d’une plume de paon.
Notre chauffeur nous conduit successivement dans un petit village de tanneurs, de vanniers, de tisseurs, de chapeliers et de chamans. Dans ce dernier une expérience inattendue m’attend.
Dans une pièce dénudée seul un petit temple décore le lieu où se mèlent des figurines indiennes et catholiques. Le chaman se coiffe d’une couronne de plumes multicolores, allume une cigarette, souffle la fumée sur chaque statut en psalmodiant une prière. Il me demande mon prénom qu’il a du mal à prononcer, son sourire aux dents parsemées d’or m’impressionne.
Il me fait boire une infusion d'herbes qu’il a préalablement été cueillir dans son jardin, puis dans ma plus grande nudité, se saisit de branches d’orties sur lesquelles il crache un liquide, qui semble être un alcool fort, et me fouette tout le corps pour me purifier ! C’est à mon tour de cracher dans le creux sa main où il a préalablement mâché des roses et de m’enduire tout le corps. Enfin il se munit d’une lance, me masque le visage avec un drap rouge et danse en invoquant les dieux. Un frisson me parcourt et un jet brûlant et bruyant m’envahit quand je réalise qu’il me crache du feu sur le corps. Un parfum de cochon grillé envahit l’atmosphère légère et le rire franc des filles qui sont éberluées de voir leur géniteur sur la broche. Je ressors hagard et ébloui par un soleil inexistant, quelque peu ivre après m'être acquitté de l’aumône de 30 $ en espérant être un peu guéri.
A la recherche des cerfs-volants géants éclairés et animés par une joyeuse troupe de lyonnais vêtus de chapkas et de manteaux de loutre, nous passons devant de sobres représentations de fresques pré-colombiennes de Alejandro Hallo qui nous émeuvent.
Nous échouons dans un charmant petit estaminet qui nous régale de Margaritas. Nous tombons sous le charme de Edourado Gonzàlez de la Real au regard vif et brillant et de son fils Daniel, Equatorien immigré au États-Unis, à l’aise, ils nous introduisent auprès de leur cousin qui n'est autre que Alejandro Hallo. Nous sommes invités a pousser la porte du petit palais dans la demeure familiale Eduardo sort sa guitare et chante l’amour de son pays jusqu'à l’aube. Chaka – Chaka !
Sur la place de la cathédrale, c’est Yves Moreaux qui officie. Un mapping transforme l’objet religieux en art pré-colombien ou des statues dansent le rock. Il nous a donné l’adresse de sa fille, Charlotte, qui s’est installée à Filandia en Colombie où nous le retrouverons dix jours plus tard !
Eric et Manu finalisent leur installation dans la magnifique cour du Métropolitain, une centaine de nids tressés par les indiens de Otavalo sont suspendus à des lianes qui transforment le lieu en une jungle onirique subtilement mise en lumière par Manu. Les œuvres des étudiant sont exposées en préambule dans l’entrée ; Le spectacle est entier, simple, total. C’est une horde de millions de visiteurs qui assisteront à l’événement franco-équatorien.
Le fil rouge de ce voyage se poursuit à Otavalo où l’on continue à dérouler la pelote parfois un peu emmêlée de notre voyage. C’est une ville densément peuplée d’indiens quechuas. Les femmes arborent de longues jupes droites, leurs tailles fines rehaussées d'une ceinture brodée à la main qui nous rappelle Ingrid Bétancourt qui en confectionna pour ses enfants durant ses sept années de captivité. Les hommes portent fièrement des pantalons blancs et de petits chaussons de paille, et uniformément less cheveux noirs noués en grandes nattes coiffées d’un feutre orné d’une plume de paon.
Notre chauffeur nous conduit successivement dans un petit village de tanneurs, de vanniers, de tisseurs, de chapeliers et de chamans. Dans ce dernier une expérience inattendue m’attend.
Dans une pièce dénudée seul un petit temple décore le lieu où se mèlent des figurines indiennes et catholiques. Le chaman se coiffe d’une couronne de plumes multicolores, allume une cigarette, souffle la fumée sur chaque statut en psalmodiant une prière. Il me demande mon prénom qu’il a du mal à prononcer, son sourire aux dents parsemées d’or m’impressionne.
Il me fait boire une infusion d'herbes qu’il a préalablement été cueillir dans son jardin, puis dans ma plus grande nudité, se saisit de branches d’orties sur lesquelles il crache un liquide, qui semble être un alcool fort, et me fouette tout le corps pour me purifier ! C’est à mon tour de cracher dans le creux sa main où il a préalablement mâché des roses et de m’enduire tout le corps. Enfin il se munit d’une lance, me masque le visage avec un drap rouge et danse en invoquant les dieux. Un frisson me parcourt et un jet brûlant et bruyant m’envahit quand je réalise qu’il me crache du feu sur le corps. Un parfum de cochon grillé envahit l’atmosphère légère et le rire franc des filles qui sont éberluées de voir leur géniteur sur la broche. Je ressors hagard et ébloui par un soleil inexistant, quelque peu ivre après m'être acquitté de l’aumône de 30 $ en espérant être un peu guéri.
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