Equateur
Après des semaines sur la route des Andes, nous attendions le Pacifique avec impatience, seuls sur la plage abandonnés, coquillages et … Hé bien non, flash back.
L’aventure débute sur un morceau de trottoir en bas de la colline de Portete, chez Myriam et Péma. Nous n’attendons pas longtemps le bus qui nous conduit à Machala, proche de la frontière péruvienne.
Comment, sans être vexant pour ses habitants, décrire Machala… Ce n’est malheureusement pas possible, vilaine peut-être… Nous lui reconnaitrons cependant son unité architecturale dans la vitre miroir teintée habillant chacun de ses édifices. Si à San Gimignano en Italie les familles exposaient leurs richesses en construisant des maisons-tours, à Machala elles rivalisent de créativité sur le pantone (« votre partenaire couleur ») de la vitre teintée. Bleu, vert, chocolat, noir fumé, rose délicat, la ville est un miroir aveuglant qui masque une architecture grossière pensée à coups de parpaings.
Je fais l’impasse sur notre hôtel pour signaler une excellente chifa, nom donné aux restaurants chinois, qui nous réconcilie avec la vie !
Le lendemain, départ pour Guayaquil, l’âme en joie. Capitale économique du pays, Guayaquil est également surnommée « la perle du pacifique ». Nous la découvrons finalement en flânant dans le barrio de Las Penas, jolie petite banlieue escarpée aux façades coloniales colorées d’où l’on domine la ville. Au loin un arc-en-ciel de vitres teintées.
En rentrant, nous prenons un chemin de traverse. Deux flics nous escortent nous expliquant que nous risquons notre peau et surtout celle de mon Iphone.
Nouveau package, nouveau départ, et toujours direction la plage ! C’est à Montanita que nous posons nos fesses laiteuses. Un petit hôtel sur la plage abandonnés, nous sommes les seuls gringos de l’établissement, même le staff a déserté les lieux. Les filles se baignent sous un ciel cotonneux. Nous allons dîner « en ville ». Un enchevêtrement de cabanes de bambous avec à l’étage des chambres à louer et aux rez-de-chaussée bars, tiendas ou gargotes dont les sonos crachent à plein poumon pour achalander le backpackers ou l’expat qui revient plein de dollars au pays.
Nous dînons à côté d’une famille équatorienne vivant à Miami. Ils sont dix, plus le grand-père sur Skype. Quand on nous demande de saluer le vieil homme resté chez Trump sur l’écran coqué de strass, il a la tête sur l’oreiller et le teint verdâtre tellement la visite virtuelle a été éprouvante. Le groupe de zicos venu cacheter devant la terrasse fait sa soirée. Chacun lâche un billet de 10 dol en promettant de venir le retrouver dans le club d’à côté.
C’est la fête, les tenues sont de sorties, les culs de Botero moulés, les décolletés vertigineux, Mahault se fait tisser une tresse, d’autres se font tatouer, la liberté quoi. Et puis si t’as soif en allant d’un bar à l’autre, de petits stands proposent des « coctèles » à emporter. Nous quittons Montanita avant que Max ne succombe à son envie de tatoo et ne dévalise tous les stands de bracelets et d’attrapes-rêves.
La route nous pose à Puerto Cayo. Nous n’avons toujours pas vu la couleur du ciel mais les vols synchronisés de pélicans sont fascinants et tellement plus reposant que les voyages organisés des latinos américains. Les galets émeraude parsemés sur la plage nous font oublier la bourgade grise qui n’a pas vu un pot de peinture depuis sa création. Un concours de châteaux de sable anime notre journée, quelques colombiens déambulent mollement devant les créations. Une gargote nous permet de commander un énième poisson frit. En face, sur la plage un vieux vend des cocktails à base de rhum de 9h à 15h…
Rhaaaaaaaa le Pacifique ! De retour à l’hôtel Poséïdon nous nous interrogeons sur notre réelle envie de plage, de coquillages ou de crustacés. Nous sommes unanimes. Nous pouvons être dans deux jours à Quito pour la Fiesta de la Luz. Vamos !!!
Comment, sans être vexant pour ses habitants, décrire Machala… Ce n’est malheureusement pas possible, vilaine peut-être… Nous lui reconnaitrons cependant son unité architecturale dans la vitre miroir teintée habillant chacun de ses édifices. Si à San Gimignano en Italie les familles exposaient leurs richesses en construisant des maisons-tours, à Machala elles rivalisent de créativité sur le pantone (« votre partenaire couleur ») de la vitre teintée. Bleu, vert, chocolat, noir fumé, rose délicat, la ville est un miroir aveuglant qui masque une architecture grossière pensée à coups de parpaings.
Je fais l’impasse sur notre hôtel pour signaler une excellente chifa, nom donné aux restaurants chinois, qui nous réconcilie avec la vie !
Le lendemain, départ pour Guayaquil, l’âme en joie. Capitale économique du pays, Guayaquil est également surnommée « la perle du pacifique ». Nous la découvrons finalement en flânant dans le barrio de Las Penas, jolie petite banlieue escarpée aux façades coloniales colorées d’où l’on domine la ville. Au loin un arc-en-ciel de vitres teintées.
En rentrant, nous prenons un chemin de traverse. Deux flics nous escortent nous expliquant que nous risquons notre peau et surtout celle de mon Iphone.
Nouveau package, nouveau départ, et toujours direction la plage ! C’est à Montanita que nous posons nos fesses laiteuses. Un petit hôtel sur la plage abandonnés, nous sommes les seuls gringos de l’établissement, même le staff a déserté les lieux. Les filles se baignent sous un ciel cotonneux. Nous allons dîner « en ville ». Un enchevêtrement de cabanes de bambous avec à l’étage des chambres à louer et aux rez-de-chaussée bars, tiendas ou gargotes dont les sonos crachent à plein poumon pour achalander le backpackers ou l’expat qui revient plein de dollars au pays.
Nous dînons à côté d’une famille équatorienne vivant à Miami. Ils sont dix, plus le grand-père sur Skype. Quand on nous demande de saluer le vieil homme resté chez Trump sur l’écran coqué de strass, il a la tête sur l’oreiller et le teint verdâtre tellement la visite virtuelle a été éprouvante. Le groupe de zicos venu cacheter devant la terrasse fait sa soirée. Chacun lâche un billet de 10 dol en promettant de venir le retrouver dans le club d’à côté.
C’est la fête, les tenues sont de sorties, les culs de Botero moulés, les décolletés vertigineux, Mahault se fait tisser une tresse, d’autres se font tatouer, la liberté quoi. Et puis si t’as soif en allant d’un bar à l’autre, de petits stands proposent des « coctèles » à emporter. Nous quittons Montanita avant que Max ne succombe à son envie de tatoo et ne dévalise tous les stands de bracelets et d’attrapes-rêves.
La route nous pose à Puerto Cayo. Nous n’avons toujours pas vu la couleur du ciel mais les vols synchronisés de pélicans sont fascinants et tellement plus reposant que les voyages organisés des latinos américains. Les galets émeraude parsemés sur la plage nous font oublier la bourgade grise qui n’a pas vu un pot de peinture depuis sa création. Un concours de châteaux de sable anime notre journée, quelques colombiens déambulent mollement devant les créations. Une gargote nous permet de commander un énième poisson frit. En face, sur la plage un vieux vend des cocktails à base de rhum de 9h à 15h…
Rhaaaaaaaa le Pacifique ! De retour à l’hôtel Poséïdon nous nous interrogeons sur notre réelle envie de plage, de coquillages ou de crustacés. Nous sommes unanimes. Nous pouvons être dans deux jours à Quito pour la Fiesta de la Luz. Vamos !!!
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