Colombie
Nous retournons à la Frontière Équateur-Colombie, à Rumichaca pour la deuxième fois donc. La première, trop pressés et découragés par l’énorme queue, nous avons fait notre tampon de sortie d’Equateur et nous sommes partis candides en Colombie prenant le premier taxi passant sans un regard pour le poste de frontière Colombien et ces milliers de vénézuéliens faisant la queue depuis des heures.
Aucune barrière, nous passons en Colombie sans nous faire arrêter par les douaniers trop occupés par la foule. Nous devenons clandestins !
Nous arrivons dans la parfaitement vilaine ville de Pasto comme le dit si bien Maman, dans l’hôtel d’un français marié à une colombienne. Il nous l’assure, et nous le savons pertinemment, nous devons retourner à la frontière au plus vite sans quoi, nous ne pourrons prendre notre avion de retour… Et c’est ce que nous faisons. Le lendemain nous revoilà partis pour 2 heures de route vers la queue tant redoutée…
4 heures de queue… Et pourtant pas grand-chose pour ceux qui y sont bloqués depuis des jours retentant le passage à plusieurs reprises. Ils ont des tentes ou dorment sur leur montagne de sacs, leurs enfants aux bras ou au sein, ils patientent, ne pouvant plus faire demi-tour, fuyant leur pays, où acheter une pomme revient à dépenser toutes ses économies (1 million de bolivars).
Ces vénézuéliens aux visages fatigués ; Couverts de couettes, bonnet sur la tête, moufles aux mains, qui ne sont pas habitués à ces températures ne passeront pas tous. Nous sommes à 3000 mètres d’altitude…
Pendant une partie de notre attente nous rencontrons un vieux papi vénézuélien adorable avec qui nous échangeons quelques mots. Nous le retrouvons le temps d’un sourire à la gare routière d’Ipiales. Il est passé !
Mélenchon, on t’attend à Rumichaca, tu rencontreras des vénézuéliens qui t’éviteront de dire n’importe-quoi!!!
Nous arrivons dans la parfaitement vilaine ville de Pasto comme le dit si bien Maman, dans l’hôtel d’un français marié à une colombienne. Il nous l’assure, et nous le savons pertinemment, nous devons retourner à la frontière au plus vite sans quoi, nous ne pourrons prendre notre avion de retour… Et c’est ce que nous faisons. Le lendemain nous revoilà partis pour 2 heures de route vers la queue tant redoutée…
4 heures de queue… Et pourtant pas grand-chose pour ceux qui y sont bloqués depuis des jours retentant le passage à plusieurs reprises. Ils ont des tentes ou dorment sur leur montagne de sacs, leurs enfants aux bras ou au sein, ils patientent, ne pouvant plus faire demi-tour, fuyant leur pays, où acheter une pomme revient à dépenser toutes ses économies (1 million de bolivars).
Ces vénézuéliens aux visages fatigués ; Couverts de couettes, bonnet sur la tête, moufles aux mains, qui ne sont pas habitués à ces températures ne passeront pas tous. Nous sommes à 3000 mètres d’altitude…
Pendant une partie de notre attente nous rencontrons un vieux papi vénézuélien adorable avec qui nous échangeons quelques mots. Nous le retrouvons le temps d’un sourire à la gare routière d’Ipiales. Il est passé !
Mélenchon, on t’attend à Rumichaca, tu rencontreras des vénézuéliens qui t’éviteront de dire n’importe-quoi!!!
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