Sri Lanka
Dans chaque voyage il y a une quête. Au delà du défilé kilométrique, des rencontres fortuites, d'un début de compréhension de l'autre et de l'ailleurs, nait le besoin de poser son sac à terre et de de faire l'expérience initiatique qui semble interdire le retour, qui ouvre l'utopie d'une vie nouvelle.
Madurai, il fait chaud, l'hôtel n'appelle aucun commentaire si ce n'est son roof top enguirlandé qui prête à sourire. Nous partageons une bière avec Stan, bercés par le bruit des klaxons et des appels à la prière qui ne semblent laisser aucun répit au rêveur. La mémoire chargée d'images de dieux fous aux regards révulsés et aux corps difformes, nous rêvons à notre terre promise, à cet instant rare de béatitude que nous offre chacun de nos voyages.
C'est affamés que nous avons avalé les milliers de kilomètres qui nous séparent de Bombay, avec un court moment de répit à Pondi et dans le Chettinad, un répit très occidental sur les traces d'un passé colonial.
C'est dans cet état d'esprit que nous grimpons dans notre coucou à hélices direction Colombo avec l'excitation d'un inconnu riche de promesses.
Le Sri Lanka, 30 ans de guerre, le tsunami de 2004... La larme de l'Inde se reconstruit, avec énergie. Nous décidons de poser notre maison à roulettes trois jours à Colombo, histoire de tâter le terrain, de faire le bon choix et de découvrir cette ville injustement ignorée. Après notre vie d'ascète de Chettiars, c'est aussi l'occasion de se faire de bonnes tables et de jouer au jeu des sept erreurs : contrairement aux bus Tâta, les Ashok Leyland ont des vitres, les motards ont des casques et des blousons, les femmes ont mis au placard leurs saris, les ordures ne jonchent pas les rues, un code de la route semble exister, le coût de la vie est multiplié par trois et les vaches ne sont plus sacrées. Bref nous passons d'un pays de plus d'un milliard d'habitants et plus précisément du Tamil Nadou indou à une île de 20 millions d'âmes à majorité bouddhiste, fermement tournée vers le tourisme.
Stan tranche non sans peine, ce sera Galle, hautement recommandée et non Jaffna, le nord et l'austérité tamil que nous venons de quitter.
Premier train, crade mais sympa avec ses vendeurs ambulants de spécialités locales et ses forains qui font la démo d'un économe révolutionnaire qui transforme une carotte en lotus, ha… ces bouddhistes!
Galle est une ville ravissante, un touristland bien propret ou gentilles familles et "lunedemielleux" font du shopping main dans la main en mini short et chaussures de marche (un conseil précieux du lonly planet!). Le temps de traîner chez les antiquaires, de participer au rassemblement du cerf-volant et c'est en touk touk que nous rejoignons Mirissa Beach "qu'il faudrait être fou pour quitter" (toujours le LP). Nos petites marseillaises n'ont pas goûter au sel depuis un mois, réparons cette injustice!
Mirissa, c'est un peu la capitale de la friture de peaux de gora sahib dans un décor de cocoteraies et de sable blanc ponctué d'un hotel tous les 10 mètres... Maxime comprend que même marseillaise elle n'est pas immunisée contre les coups de soleil, chevauchant son morey six heures d'affilées...
Le lendemain, en quête de vrais gens, nous nous arrêtons devant le spectacle de pêcheurs accroupis sur leurs échasses, canne à pêche à la main en plein cagnard. Max s'approche et réalise que les acteurs ont oublié le fil au bout de leurs sticks... Là, un mec nous propose 200 roupies pour la photo! Aï, il semblerait que quelqu'un soit déjà passé par là… Non, ce ne sera pas Mirissa... Je regrette presque de quitter "fritureland", notre hôte m'avait promis de voire la queue de Moby Dick pour 500 roupies!
Nous reprenons la route, direction la montagne, en van cette fois, une mystérieuse beauté du pays, touchée par nos mines déconfites, nous a glissé une adresse au sud d'Haputale, 6° 46' 0" N / 80° 58' 0" E... Et si c'était là...
Anne
C'est affamés que nous avons avalé les milliers de kilomètres qui nous séparent de Bombay, avec un court moment de répit à Pondi et dans le Chettinad, un répit très occidental sur les traces d'un passé colonial.
C'est dans cet état d'esprit que nous grimpons dans notre coucou à hélices direction Colombo avec l'excitation d'un inconnu riche de promesses.
Le Sri Lanka, 30 ans de guerre, le tsunami de 2004... La larme de l'Inde se reconstruit, avec énergie. Nous décidons de poser notre maison à roulettes trois jours à Colombo, histoire de tâter le terrain, de faire le bon choix et de découvrir cette ville injustement ignorée. Après notre vie d'ascète de Chettiars, c'est aussi l'occasion de se faire de bonnes tables et de jouer au jeu des sept erreurs : contrairement aux bus Tâta, les Ashok Leyland ont des vitres, les motards ont des casques et des blousons, les femmes ont mis au placard leurs saris, les ordures ne jonchent pas les rues, un code de la route semble exister, le coût de la vie est multiplié par trois et les vaches ne sont plus sacrées. Bref nous passons d'un pays de plus d'un milliard d'habitants et plus précisément du Tamil Nadou indou à une île de 20 millions d'âmes à majorité bouddhiste, fermement tournée vers le tourisme.
Stan tranche non sans peine, ce sera Galle, hautement recommandée et non Jaffna, le nord et l'austérité tamil que nous venons de quitter.
Premier train, crade mais sympa avec ses vendeurs ambulants de spécialités locales et ses forains qui font la démo d'un économe révolutionnaire qui transforme une carotte en lotus, ha… ces bouddhistes!
Galle est une ville ravissante, un touristland bien propret ou gentilles familles et "lunedemielleux" font du shopping main dans la main en mini short et chaussures de marche (un conseil précieux du lonly planet!). Le temps de traîner chez les antiquaires, de participer au rassemblement du cerf-volant et c'est en touk touk que nous rejoignons Mirissa Beach "qu'il faudrait être fou pour quitter" (toujours le LP). Nos petites marseillaises n'ont pas goûter au sel depuis un mois, réparons cette injustice!
Mirissa, c'est un peu la capitale de la friture de peaux de gora sahib dans un décor de cocoteraies et de sable blanc ponctué d'un hotel tous les 10 mètres... Maxime comprend que même marseillaise elle n'est pas immunisée contre les coups de soleil, chevauchant son morey six heures d'affilées...
Le lendemain, en quête de vrais gens, nous nous arrêtons devant le spectacle de pêcheurs accroupis sur leurs échasses, canne à pêche à la main en plein cagnard. Max s'approche et réalise que les acteurs ont oublié le fil au bout de leurs sticks... Là, un mec nous propose 200 roupies pour la photo! Aï, il semblerait que quelqu'un soit déjà passé par là… Non, ce ne sera pas Mirissa... Je regrette presque de quitter "fritureland", notre hôte m'avait promis de voire la queue de Moby Dick pour 500 roupies!
Nous reprenons la route, direction la montagne, en van cette fois, une mystérieuse beauté du pays, touchée par nos mines déconfites, nous a glissé une adresse au sud d'Haputale, 6° 46' 0" N / 80° 58' 0" E... Et si c'était là...
Anne
Colombo et ses jolis restaus…
ses Dutch maisons
"baptême" bouddhiste
ses galeries,
Celle ci me fait penser à une photo qu'on avait prise à Pékin…
les restaurant est de l'autre côté du chemin de fer, sur la plage. Bien regarder avant de traverser…
Gare de Colombo
Galle
Mirissa Beach
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