Sur le chemin on voit des hévéas, leur écorce est saignée d'un trait qui sert à récupérer la sève, liquide blanc, qui coule dans une moitié de noix de coco.

Une fois qu'elles sont pleines, une horde d'agriculteurs vient récupérer les petits bols bruns dégoulinants de ce lait d'un blanc pur et collant et le verse dans des grands seaux qui sont ramenés à la fabrique par un chemin escarpé.

Une fois arrivé à l'usine qui est constituée d'une petite salle grouillante d'ouvriers affairés et d'un fumoir noir, les ouvriers filtrent le précieux nectar pour enlever les impuretés qui gêneraient la transformation.

Maintenant que le lait est purifié, il est versé dans une grosse cuve où il est mélangé avec de l'eau puis mis dans des récipients d'aluminium que les hommes suants déposent sur une grande tablée de femmes en faisant attention de ne pas perdre une seule goutte de leur trésor.

Ainsi le lait de caoutchouc est transporté et mis devant chaque femme de cette tablée qui enlève la mousse du lait à l'aide d'un petit morceau de cuivre tordu afin de ne pas avoir de trou dans le produit final.
Le lait est mis à sécher ( l'eau s'évapore ) dans des récipients d'alu empilés.

Une fois que l'eau s'est évaporée, le caoutchouc est passé de la forme liquide à la forme dure ( gluant ). Les vaillants ouvriers font alors passer les plaques rectangulaires de l'élastique matière entre 2 rouleaux pour les essorer, puis entre 2 rouleaux un peux plus serrés et enfin entre 2 où même une fourmi ne pourrait pas passer.

Après cela ils étendent les beaux linges blancs pour les faire sécher puis les mettent au fumoir où elles changeront de couleur du rez-de-chaussée au deuxième et dernier étage ( marron transparent ).

Bref, L'ELASTIQUE C'EST FANTASTIQUE!!! Max