Les Balkans
après une semaine inversée dans les Pouilles où le temps s'étiole à une vitesse intemporelle, nous en concluons qu'il faut rajouter quatre heures à notre montre intérieure, déjeuner à 16 h dîner à 23h coucher à 5 h.
Nous embarquons non sans joie dans le Ferry de Brindisi pour Vlore Albanie mais l'horloge Italienne frappe encore, le ferry est annulé et remplacé par celui de 23 heures et part à 1hoo ! Rincés, craqués, vidés de toutes substances, nous nous traînons sous un soleil accablant à notre premier hôtel sordide pour une sieste humide sans air con, sans van.
À l'aube, la chaleur sans air de Vloré nous accable. Nous trouvons un dernier souffle d'énergie pour prendre un minibus pour 4 heures de route sinueuse jusqu'à Berat, les filles comprennent que le voyage commence. Nous trouvons un hostel dans la vieille ville surnommée la ville aux milles fenêtres coupée en deux par un fleuve, Losume, deux quartiers accrochés à une falaise se font face. De superbes maisons blanchies à la chaux aux toits sombres et ruelles tortueuses où la poussette de Mahault ne peut pas passer tant les galets sont lustrés par le temps. Notre hostel est une veille bâtisse de 200 ans à l'ambiance festive où nous sirotons notre première bière albanaise, la Tirana. Nous dormirons 3 nuits dans une grand chambre à 6 fenêtres et plafond en bois décoré de frises paysannes et au plancher craquelant avec vue sur une grande montagne pelée où le soleil se reflète le soir. Alors la ville s'anime, le pont piéton est le théâtre d'un défilé de milles badeaux endimanchés qui viennent prendre le frais. Les tables des bars sont pleines à craquer mais d'hommes rasés, quant aux femmes, elle font les 100 pas sur l'avenue principale la main dans la main... touchant spectacle.
Au détour d'une ruelle nous croisons Patrcia, jeune fille de 14 ans à l'anglais parfait, qui nous invite à dîner dans un restaurant clandestin où nous découvrons une cuisine locale rustique mais composée de produits frais.
Un français bénévole nous indique un lieu où nous baigner dans le fleuve à 30 minutes qui s'avéreront être 1h30 de route où Maxime meurt à chaque tournant... notre fangio albanais n'a aucune limite.
Nous partons avec regret de cette ville musée, pas encore gâchée, pour Shkodre... encore 4 h de route qui nous semblent interminable tant le bus se traine au rythme d'une musique endiablée à fond la caisse. Shkodre est au nord, proche de la frontière du Monténégro, bordée d'un très très grand lac où nous nous baignons dans une eau claire très chaude et au goût de vase jusqu'à ce que l'on croise après 10 brasses un serpent qui nous a d'un coup glacé.
Demain rebelote mais cette fois hors des sentiers battus, direction les alpes albanaises dans une communauté du père Antonio frère de Cosimo ami de Pouilles dont Anne vous a fait l'éloge.
À l'aube, la chaleur sans air de Vloré nous accable. Nous trouvons un dernier souffle d'énergie pour prendre un minibus pour 4 heures de route sinueuse jusqu'à Berat, les filles comprennent que le voyage commence. Nous trouvons un hostel dans la vieille ville surnommée la ville aux milles fenêtres coupée en deux par un fleuve, Losume, deux quartiers accrochés à une falaise se font face. De superbes maisons blanchies à la chaux aux toits sombres et ruelles tortueuses où la poussette de Mahault ne peut pas passer tant les galets sont lustrés par le temps. Notre hostel est une veille bâtisse de 200 ans à l'ambiance festive où nous sirotons notre première bière albanaise, la Tirana. Nous dormirons 3 nuits dans une grand chambre à 6 fenêtres et plafond en bois décoré de frises paysannes et au plancher craquelant avec vue sur une grande montagne pelée où le soleil se reflète le soir. Alors la ville s'anime, le pont piéton est le théâtre d'un défilé de milles badeaux endimanchés qui viennent prendre le frais. Les tables des bars sont pleines à craquer mais d'hommes rasés, quant aux femmes, elle font les 100 pas sur l'avenue principale la main dans la main... touchant spectacle.
Au détour d'une ruelle nous croisons Patrcia, jeune fille de 14 ans à l'anglais parfait, qui nous invite à dîner dans un restaurant clandestin où nous découvrons une cuisine locale rustique mais composée de produits frais.
Un français bénévole nous indique un lieu où nous baigner dans le fleuve à 30 minutes qui s'avéreront être 1h30 de route où Maxime meurt à chaque tournant... notre fangio albanais n'a aucune limite.
Nous partons avec regret de cette ville musée, pas encore gâchée, pour Shkodre... encore 4 h de route qui nous semblent interminable tant le bus se traine au rythme d'une musique endiablée à fond la caisse. Shkodre est au nord, proche de la frontière du Monténégro, bordée d'un très très grand lac où nous nous baignons dans une eau claire très chaude et au goût de vase jusqu'à ce que l'on croise après 10 brasses un serpent qui nous a d'un coup glacé.
Demain rebelote mais cette fois hors des sentiers battus, direction les alpes albanaises dans une communauté du père Antonio frère de Cosimo ami de Pouilles dont Anne vous a fait l'éloge.
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