Chine
Les gares chinoises sont définitivement trop petites au regard du nombre de voyageurs agglutinés, assis en tailleur ou couchés négligemment sur une feuille de papier journal froissé faisant office de papier buvard pour les beaux glaviaux fluorescents comme des épis de riz.
Pekin par ce que ici tout le monde dit Bijing est une étrange cité ou les palais et temples anciens semblent avoir été réalisés par le même architecte, on dit des chinois qu'ils sont des copieurs, on en a la preuve flagrante.
Des milliers de tours vertigineuses obscurcissent l'horizon; notre cité de la Castellane est une fiante de poux.
Une épaisse mélasse cotonneuse brouille ce tableau délavé d'où suinte une humidité qui étouffe tout effort.
Aux pieds de ces géants modernes, un dédale de ruelles survivent : les hutongs.
Nous logerons dans le hutong de la Lanterne Rouge recommandé par nos amis Berlinois.
Au détour d'un enchevêtrement de venelles, parsemées d'échoppes improvisées sur les pavés souillés aux milles odeurs alléchantes de brochettes de scorpions, d'étoiles de mer, de poulpes et de mygales mais nuancées par le fumet des marmites enflammées où cuit la panse d'une berbis et ses entrailles encore pleines. Bousculés par le sifflement à peine audible des milliers de vélos électriques et leur carillon strident qui semble s'être bloqué.
Nous arrivons devant notre Sihéyuàn, maison du XIVème siècle ou se succèdent deux cours carrés autour desquelles s'ordonnent des bâtisses en bois de plain pied aux toîts chaloupés. Notre hôte a atteint le niveau surréel de l'ermite en suspension, vissé sur son tabouret, il contemple le circuit oblique des ses poissons rouges nuit et jour, nous sommes invisibles, même Mahault qui chahute ces êtres tant aimés.
La ville aux larges avenues et aux parcs multiples est étonnamment calme, animée de faces de lune toujours souriantes. Nous évoluons amusés dans cette farce du communisme à la chinoise.
Pekin par ce que ici tout le monde dit Bijing est une étrange cité ou les palais et temples anciens semblent avoir été réalisés par le même architecte, on dit des chinois qu'ils sont des copieurs, on en a la preuve flagrante.
Des milliers de tours vertigineuses obscurcissent l'horizon; notre cité de la Castellane est une fiante de poux.
Une épaisse mélasse cotonneuse brouille ce tableau délavé d'où suinte une humidité qui étouffe tout effort.
Aux pieds de ces géants modernes, un dédale de ruelles survivent : les hutongs.
Nous logerons dans le hutong de la Lanterne Rouge recommandé par nos amis Berlinois.
Au détour d'un enchevêtrement de venelles, parsemées d'échoppes improvisées sur les pavés souillés aux milles odeurs alléchantes de brochettes de scorpions, d'étoiles de mer, de poulpes et de mygales mais nuancées par le fumet des marmites enflammées où cuit la panse d'une berbis et ses entrailles encore pleines. Bousculés par le sifflement à peine audible des milliers de vélos électriques et leur carillon strident qui semble s'être bloqué.
Nous arrivons devant notre Sihéyuàn, maison du XIVème siècle ou se succèdent deux cours carrés autour desquelles s'ordonnent des bâtisses en bois de plain pied aux toîts chaloupés. Notre hôte a atteint le niveau surréel de l'ermite en suspension, vissé sur son tabouret, il contemple le circuit oblique des ses poissons rouges nuit et jour, nous sommes invisibles, même Mahault qui chahute ces êtres tant aimés.
La ville aux larges avenues et aux parcs multiples est étonnamment calme, animée de faces de lune toujours souriantes. Nous évoluons amusés dans cette farce du communisme à la chinoise.
Réparation de marteau piqueur sur le trottoir.
Aiguiseur de couteaux de cuisine.
Mahault qui dit wistiti dans notre cour carrée
Pose de la famille dans une cour carrée
Pieds en feux, pause dans une ruelle, nous nous les ferons masser dans la soirée pour 90 minutes de bonheur.
Vélo électrique
Entrée de la gare, à l'ombre du pont.
Les quais des gares ne sont pas accessibles. On est parqué dans des couloirs dans une chaleur de bête en attente de passer le troisième contrôle de billets dans une cohue générale. Il faut savoir jouer du coude.
Meuh ......
Ancienne réserve de chasse de l'empereur au cœur de Pékin qui s'étend sur 68 hectares : le parc Beihai.
La pêche est l'activité favorite des chinois, on se laisse traverser par le flux des heures en regardant fixement sa canne dans l'espoir qu'elle tressaille.
68 hectares plus loin à l'heure de la passée au canard les rives sont agitées par un meeting aérien permanent.
Photo d'art composée par l'œil affûté d'Anne-Pat comme les autres.
La cité interdite se dévoile derrière ce rideau de brume qui s'évanouit un peu plus à chaque pas.
Une allée de la cité interdite vierge de tout touriste nous prouvant que l'on peut se perde dans cette gigantesque ville.
Le plat favori des Pékinois le canard laqué engraissé comme nos canards Gersois, il est laqué à la mélasse sucre pétroleux, gonflé avec de l'air, rempli d'eau bouillante, puis rôti au dessus d'un brasier de mûrier. Puis il sera découpé en entier devant vous, les morceaux de choix me seront alloués : la tête et le cœur. La peau est croustillante et grasse, la chaire est tendre et onctueuse.
Marrmitte en folie d'où se dégage un odeur d'égoût.
Bouchère halal papa même en Chine !!!
Âmes sensibles s'abstenir, tripes et viscères de vieux moutons dans le quartier musulman de Xi'an.
Cantonnières en rickshaw électrique à Xi'an dans une fournaise qui creuse les visages déformés de fatigue.
Marché musulman à la fraîche 35°
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