Arménie
Sur toutes les publicités qui vantent le tourisme en Arménie on doit voir un des trois monts qui entourent Erevan. Les filles scrutent l'horizon mais la ville est entourée d'un épais brouillard de pollution, la chaleur est harassante, les pierres rose pale qui ornent les façades d'imposants immeubles soviétiques forment un ensemble repoussant, plus rien ne subsiste d'une des plus anciennes villes du monde.
Nous prenons de la hauteur pour sortir du fog en route pour Gori vers le mont Ajdahak, les routes sont goudronnées mais malmenées par la neige et le choc thermique de l'été, elles ondulent comme des vagues et sont parsemées de nids de poule, les véhicules cabossés zigzaguent et tressaillent à faible vitesse, c'est le Luna Park !
Le paysage est grandiose, les montages se succèdent à perte de vue, des courbes douces, rugueuses, onctueuses, des tons pastel, ocre jaune, bauxite rouge et vert soyeux, une invitation à s'épancher, à se vautrer, à caresser ce corps immense.
Pourtant il manque un épice à ce tableau, le mont aux neiges éternelles, ce mont fantôme, qui nous résiste, pudique il se cache dans ce ciel laiteux et attend le moment propice pour se dénuder.
À Gori nous posons enfin nos valises pour trois nuits chez Yvette un petit havre propre, soigné, apaisant, et chaleureux comme le sont dans l'ensemble les arméniens plus orientaux que les géorgiens slaves et brutaux. Nous visiterons un énième monastère, le mont ne se montre même pas en présence de Dieu.
Combatifs nous parcourrons les lacets d'une route impraticable et empruntons des chemins de terre dans la steppe pour se rapprocher du graal et nous tombons sous le charme du lac Azat sublime miroir ou l'évaporation forme des strates linéaires de couleur sur son flanc musclé.
La glaise forme sous nos pieds des semelles sensuelles et nous protège des chardons semés sur la berge. Le vacarme se fait rare, esseulée, Anne se dénude pour embrasser ce spectacle, pour en devenir actrice. Mais il manque un soupçon de magie à cette orgasme puissant, là devant, le monstre phallique est au repos.
À l'aube nous cheminons pour prendre l'avion de Téhéran et soudain un cri perçant fend l'air, l'immensité s'offre enfin à notre plaisir assouvi.
Le paysage est grandiose, les montages se succèdent à perte de vue, des courbes douces, rugueuses, onctueuses, des tons pastel, ocre jaune, bauxite rouge et vert soyeux, une invitation à s'épancher, à se vautrer, à caresser ce corps immense.
Pourtant il manque un épice à ce tableau, le mont aux neiges éternelles, ce mont fantôme, qui nous résiste, pudique il se cache dans ce ciel laiteux et attend le moment propice pour se dénuder.
À Gori nous posons enfin nos valises pour trois nuits chez Yvette un petit havre propre, soigné, apaisant, et chaleureux comme le sont dans l'ensemble les arméniens plus orientaux que les géorgiens slaves et brutaux. Nous visiterons un énième monastère, le mont ne se montre même pas en présence de Dieu.
Combatifs nous parcourrons les lacets d'une route impraticable et empruntons des chemins de terre dans la steppe pour se rapprocher du graal et nous tombons sous le charme du lac Azat sublime miroir ou l'évaporation forme des strates linéaires de couleur sur son flanc musclé.
La glaise forme sous nos pieds des semelles sensuelles et nous protège des chardons semés sur la berge. Le vacarme se fait rare, esseulée, Anne se dénude pour embrasser ce spectacle, pour en devenir actrice. Mais il manque un soupçon de magie à cette orgasme puissant, là devant, le monstre phallique est au repos.
À l'aube nous cheminons pour prendre l'avion de Téhéran et soudain un cri perçant fend l'air, l'immensité s'offre enfin à notre plaisir assouvi.
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